background preloader

Subversion

Facebook Twitter

France : Procès d'un ex-agent de la DGSE trop bavard. Pierre Siramy comparaît vendredi en correctionnelle pour avoir révélé l'identité de responsables des services secrets. Rififi dans l'univers feutré des agents secrets. Celui par qui le scandale arrive s'appelle Maurice Dufresse. Né le 2 août 1955 à Meudon, ce retraité à l'allure bonhomme vit dans la Manche.

Signe particulier: ancien sous-directeur à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), où il a passé vingt-cinq ans. Ce bon vivant, qui a grillé autant de cigarettes et dégusté de flacons de bordeaux qu'il a brassé de secrets d'État, aurait dû quitter la fameuse «Boîte» du boulevard Mortier comme l'ont fait tous ses collègues.

«Un livre de témoignage» Mais le crime de bavardage n'est pas là. En vertu de l'article 39 de la loi de 1881, il encourt une amende de 15.000 euros. Clotilde Reiss désignée comme contact des espions Français. Anonymous surveillés depuis huit mois. Trois supposés Anonymous ont été arrêtés par les services de renseignement français cette semaine. OWNI a reconstitué les huit mois de surveillance coordonnés par le Parquet de Paris pour traquer ces militants engagés dans une opération visant le nucléaire. Une manifestation numérique écolo, nom de code "Green Rights" qui trouve ses racines en Italie et qui s'attaquait à EDF. Les personnes soupçonnées d’avoir coordonné une attaque de déni de service (DDOS) contre le site Internet d’EDF, les 20, 23 avril et 2 juin 2011, s’apparentent à des hacktivistes – c’est-à-dire des militants qui utilisent ou détournent les technologies de l’information pour défendre leurs idées.

Sur les trois personnes interpellées, deux hommes ont été déferrés devant un juge de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris. L’un deux, Pierrick Goujon, alias Triskel, a livré hier son témoignage chez OWNI. “L’investigation durait depuis plusieurs mois”, assure-t-on au Parquet de Paris. Fukushima. DCRI contre Anonymous. La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) part en guerre contre les Anonymous.

Jeudi, deux membres supposés étaient mis en examen dans le cadre d'une enquête sur "Greenrights" ; une opération numérique visant notamment les serveurs d'EDF. Nous nous sommes entretenus en exclusivité avec Pierrick Goujon, l'un de ces soi-disant Anonymous que la DCRI a arrêté. Pierrick Goujon, photographié à OWNI (cc Claire Berthelemy) Ce vendredi, OWNI a longuement rencontré Pierrick Goujon, 29 ans, connu sur les réseaux sous le pseudo de Triskel. Il est soupçonné par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d’être un membre des Anonymous – même si ce mouvement militant se caractérise par l’absence totale de hiérarchie, de structures et de cartes de membres. Courant août 2011 sous la banière des Anonymous participé à la campagne Greenrights, entente formée en vue de conduire des entraves par déni de service contre des producteurs/distributeurs d’électricité. 8h40.

Antipiratage : les projets de lois américaines Sopa et Pipa suspendus. Les attaques des Anonymous auront-elles eu raison des projets de loi anti-piratage ? Le vote des projets de loi américains SOPA (Stop Online Piracy Act) et PIPA (Protect Intellectual Property Act ) a été temporairement interrompu. Alors que les projets de loi destinés à lutter contre le piratage devaient être votés demain aux Etats-Unis, les deux chambres du Congrès ont reporté cette échéance, au moins temporairement. SOPA et PIPA devront être révisés avant de passer devant le Congrès. Le chef de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, a déclaré, dans un communiqué paru vendredi, espérer trouver un compromis dans les prochaines semaines. Il reste toutefois convaincu que, au vu du coût du piratage pour l'économie américaine, tant en termes d'emplois qu'en dollars, le Congrès se devait de légiférer sur la question. Un tour de force des Anonymous En attendant, depuis la fermeture jeudi de Megaupload, les Anonymous ont continué de démontrer leur force d'action.

ICTjournal.ch. The Pirate Bay dira adieu aux fichiers .torrent le 29 février. Mise à jour 29 février 2012 : comme prévu, The Pirate Bay s'est débarrassé des liens .Torrent pour mettre les voiles sur les seuls liens Magnet. La nouvelle est annoncée dès la première page de leur site. Première diffuson 13 février 2012 Les dernières semaines ont été déterminantes pour l’univers des échanges de fichiers. Toutes les méthodes de téléchargement ou presque sont maintenant touchées dans un nombre de pays toujours plus important. C’est dans ce contexte que The Pirate Bay a décidé de se débarrasser de tous ses fichiers BitTorrent classiques au profit d’un autre système. Un monde en mutation Tout ce qui a trait aux échanges P2P vit depuis le début de l’année 2012 une pression qui s’accentue semaine après semaine.

Parmi les évènements marquants, on citera par exemple la fermeture brutale de MegaUpload et l'arrestation musclée de son PDG, Kim Dotcom, ainsi que de six autres membres importants du groupe Mega. Que propose The Pirate Bay dans un tel contexte ? Vincent Hermann. ACTA : deux autres pays européens rejoignent l’opposition. Signé fin janvier par 22 Etats membres de l’UE, le traité international anti-contrefaçon ACTA suscite des mouvements de protestation. En Pologne, pays signataire, le processus de ratification a été suspendu par le gouvernement. Et le pays crée des émules en Europe. En République-Tchèque, où des manifestations ont eu lieu, à l’initiative notamment du Parti Pirate, le gouvernement a fait savoir qu’il allait lui aussi suspendre la ratification d’ACTA, rapporte le Prague Daily Monitor. Inquiétudes sur les droits fondamentaux « En aucune façon le gouvernement n’admettrait une situation où les droits civiques et le libre accès à l’information seraient menacés » a déclaré le premier ministre tchèque, Petr Necas.

En Slovaquie, le pouvoir politique réagit aussi et exprime des inquiétudes quant à l’application d’ACTA selon The Slovak Spectator. Parlement et groupe socialiste appelés à rejeter ACTA En France aussi la protestation s’organise. L’Europe et le « casse-tête » du droit d’auteur sur Internet. Bruxelles déclarerait la guerre au piratage ? Dans son dernier communiqué, la Commission Européenne dévoile ses ambitions en termes de renforcement des droits de propriété intellectuelle (DPI). Les Etats membres réclament ainsi « l’éradication des sites de piratage », en s’attaquant directement à la source. « C'est-à-dire vers et avec les fournisseurs d’accès » précise Michel Barnier, commissaire au marché intérieur.

Suite à ces déclarations, la position de l’Europe a de quoi inquiéter les opérateurs. Avec plusieurs options possibles, la Commission envisage de « coopérer » avec les FAIs, mais estime qu’il est encore « trop tôt » pour se lancer. Le refus des opérateurs télécoms Derrière le mot « option », la Commission Européenne laisse entendre « filtrage ». Bruxelles ressort ainsi l’éternelle rengaine : « adopter une stratégie en matière de droits de propriété intellectuelle afin de favoriser la créativité et l'innovation ». Technophobes ou partisans d’un « internet civilisé » ? Orange lance un tarif social de l'Internet loin d'être abordable. Comme prévu, Orange est le premier, et pour le moment le seul, à proposer une offre sociale de l'Internet labellisée.

Voulue par le gouvernement et calquée sur les offres mobiles du même type, ce forfait est réservé aux titulaires du RSA (revenu de solidarité active). Elle inclut donc pour 23 euros par mois (20 euros pour l'abonnement, 3 euros pour la box), un accès au haut débit et à la téléphonie fixe illimitée. Elle est sans engagement de durée, sans caution ni frais d’activation (hors frais éventuels dus à la construction d’une nouvelle ligne téléphonique). Le gouvernement voit dans ce tarif social une vraie victoire et ne cache pas son autosatisfaction : "Internet et la téléphonie mobile sont devenus des services de grande consommation, plus encore des facilités essentielles.

Pourtant, il faut bien constater que 23 euros par mois pour du dual play, cela reste assez cher. "Décevant" D'ailleurs, les associations de consommateurs ne s'y trompent pas. Confidentialité : Google a imposé ses nouvelles règles à la Cnil. Suite à la requête formulée par le Groupe des 29 pour demander à Google de suspendre l’entrée en vigueur de ses nouvelles règles de confidentialité prévue le 1er mars, le géant américain a répondu avoir « informé la majorité des parties prenantes concernées au cours des semaines qui ont précédé notre annonce. Durant cette période, aucun d'entre eux n'a exprimé de préoccupations significatives. ».

La Cnil, chargée par le Groupe des 29 d’examiner ces nouvelles règles, a une version assez différente. Le texte transmis par Google quelques heures sa présentation ZDNet.fr s’est entretenu ce matin avec Gwendal le Grand, chef du service expertise informatique de la Cnil, qui explique que Google a effectivement organisé un rendez-vous pour évoquer ces nouvelles règles, mais seulement 2 jours avant l’annonce officielle. « La nouvelle politique a été annoncée le mardi 24 janvier et nous avons rencontré Google le vendredi précédent.

Certaines autorités de protection en Europe pas informées. Anonymous. Anonymous publie des détails sur les systèmes SCADA israéliens. Un membre d'Anonymous a publié sur Pastebin une liste et des détails de connexions pour entrer dans les systèmes SCADA israéliens Un membre du collectif d'hacktivistes Anonymous a publié une liste des systèmes SCADA (Supervisory Control and Data Acquisition) israéliens et des détails sur les identifiants de connexion présumés. L'utilisateur, qui utilise le pseudo Twitter @FuryOfAnon, a posté ses informations sur Pastebin accompagnées du message: « Qui veut s'amuser avec les systèmes SCADA israéliens ? » Le billet sur le site Pastebin contient une liste d'URLs en équivalents IP, qui, d'après le hacker, renverraient aux interfaces d'administration des systèmes qui sont utilisés pour surveiller les équipements automatisés SCADA dans les installations industrielles.

La plupart des URLs mentionnées dans le message original ne sont plus accessibles. Mais le pirate a publié une seconde liste qui contient de nouvelles adresses de systèmes SCADA israéliens. « Accéder à leurs systèmes. Anonymous : gamins bricoleurs contre lesquels l'Etat ne peut guère lutter. A lire également sur ce sujet : La fermeture de Megaupload va entrainer la radicalisation des hackers Atlantico m'a demandé, suite à l'arrêt de MegaUpload, et à la réaction des Anonymous, si je voulais bien écrire une chronique avec un angle précis : les gouvernements sont-ils démunis face aux hackers ?

Bien que j'ai proposé d'attaquer la question sous un angle très différent, Atlantico a souhaité maintenir son invitation. La question posée ainsi reposait sur un nombre assez élevé de sous-entendus. Par gouvernement, on entend facilement pouvoir en place, voire pouvoir légitime, voire en démocratie, représentants légitimes et élus du peuple. Par hackers, on sous-entend toujours dans la presse une forme de violence, forcément illégitime, puisque la seule violence légitime est celle du gouvernement.

La question posée était donc, en filigrane, de savoir si le gentil gouvernement pouvait se défendre face à la menace presque terroriste que représentent ces hackers. Intéressé par cet auteur ? Les Anonymous publient le code source de pcAnywhere (MAJ) Crédit Photo: D.R Les Anonymous ont revendiqué la mise à disposition du code source de pcAnywhere sur le site The Pirate Bay. Début janvier, Symantec aurait proposé, dans le cadre d'une enquête, 50 000 dollars à un des pirates pour empêcher la publication du code. Le groupe de hackers Anonymous a revendiqué hier la publication du code source du logiciel pcAnywhere de Symantec sur le site The Pirate Bay.

Le fichier pèse 1,27 Go. Symantec n'a pas confirmé que les pirates avaient bien publié le code source de son produit. « C'est arrivé si rapidement que nous sommes encore dans le processus d'analyse et nous ne pourrons nous prononcer que demain matin », a déclaré un porte-parole de Symantec à notre confrère d'IDG NS, John Ribeiro. Une enquête derrière les 50 000 dollars « Nous allons vous payer 50 000 dollars au total », a déclaré Sam Thomas dans un e-mail au début du mois.

Symantec a expliqué que l'offre de 50 000 dollars proposée au pirate faisait partie d'une enquête. Le blocage de The Pirate Bay conduit les Anonymous à lancer une attaque DDOS. Une décision de justice obligeant un fournisseur Internet finlandais à bloquer The Pirate Bay a mis le groupe de « hacktivistes » en colère. Anonymous a frappé les sites de deux associations qui militent contre le piratage, un jour après le blocage de l'accès au moteur de recherche de The Pirate Bay par le FAI finlandais Elisa.

Le fournisseur d'accès se conformait à l'injonction de justice prise après la plainte déposée par l'une des deux associations. Des FAI obligés de bloquer The Pirate Bay Le propriétaire du compte Twitter « @anon_finland » s'est crédité pour l'attaque, indiquant que le groupe allait « maintenir ce site hors service aussi longtemps » qu'il le souhaiterait. Lundi, le FAI Elisa ne permettait plus à ses abonnés d'accéder à The Pirate Bay ainsi qu'à d'autres sites et serveurs de noms de domaine associés. Il a appliqué une injonction temporaire délivrée par un tribunal d'Helsinki, à la suite d'une requête de l'IFPI Finlande déposée au mois d'octobre dernier.