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Affaire Karachi

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Affaire Karachi: le secret-défense pourrait être levé... Le Karachigate: où en est l'enquête? Karachi, l'affaire qui embarrasse la Sarkozie. En matière de communication de crise, la dénégation est souvent considérée comme une stratégie dangereuse.

Karachi, l'affaire qui embarrasse la Sarkozie

Karachigate: le PS demande une enquête sans entraves. Le Parti socialiste demande ce lundi que la justice puisse travailler sans entrave dans l'affaire de l'attentat de Karachi et souhaite une relance de la mission d'information parlementaire pour auditionner plusieurs personnalités de la majorité.

Karachigate: le PS demande une enquête sans entraves

>> Tous nos articles sur l'affaire de l'attentat de Karachi Le député socialiste Arnaud Montebourg a ainsi déclaré sur France Info que les deux juges d'instruction qui travaillent sur l'affaire ne devaient pas être entravés. «Tous les obstacles ont été dressés par le pouvoir exécutif pour faire échouer les investigations et la manifestation de la vérité. Il n'y a aucune raison que ceux qui sont proches du pouvoir puissent échapper à la justice», a-t-il dit.

Cambadélis: «Il faut faire la clarté» sur le Karachigate. Karachi: Balladur a été entendu par les parlementaires. Aussitôt dit aussitôt fait.

Karachi: Balladur a été entendu par les parlementaires

Mis en cause lundi par Libération dans le dossier de l’attentat de Karachi, Edouard Balladur avait demandé à être entendu par la mission d’information parlementaire qui traite de ce dossier pour s’expliquer. Il a été auditionné à huis clos mercredi matin, pendant une heure et quart, dans une annexe de l'Assemblée nationale. Karachi: Villepin entendu «dans la semaine»

Aussitôt demandé, aussitôt fait.

Karachi: Villepin entendu «dans la semaine»

L'Elysée estime que l'affaire Karachi ne «concerne en rien» Sarkozy. La contre-attaque.

L'Elysée estime que l'affaire Karachi ne «concerne en rien» Sarkozy

L'Elysée a déclaré vendredi que l'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002 et une présumée affaire de corruption lors de la présidentielle de 1995 ne concernaient pas Nicolas Sarkozy et a déploré les «insinuations». «Des allégations calomnieuses» Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a réagi dans un communiqué à une déclaration de l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin sur TF1, qui a confirmé les soupçons de corruption en 1995, sans nommer Nicolas Sarkozy. >> Karachigate, où en est l’enquête?

Les explications ici. Karachi: Le gouvernement ne se montre pas très coopératif avec la justice. Les enquêtes sur une éventuelle corruption lors de la présidentielle de 1995 et un attentat antifrançais au Pakistan en 2002, qui pourraient être liés, ont tourné à l'affrontement ce lundi entre les juges et le pouvoir.

Karachi: Le gouvernement ne se montre pas très coopératif avec la justice

>> Tous nos articles sur l'affaire de l'attentat de Karachi Le juge d'instruction antiterroriste Marc Trévidic a écrit au ministre de la Défense, Alain Juppé, qui était Premier ministre entre 1995 et 1997, pour obtenir des documents classés secret-défense et déjà demandés en vain en mai dernier, a indiqué une source judiciaire. Karachi: les familles des victimes demandent l'audition de Sarkozy, Chirac et Villepin. Les familles des victimes de l'attentat de Karachi en 2002 ont annoncé ce jeudi qu'elles demandaient à la justice l'audition comme témoins de Nicolas Sarkozy, de son prédécesseur Jacques Chirac et de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.

Karachi: les familles des victimes demandent l'audition de Sarkozy, Chirac et Villepin

Cette demande, qui va être déposée auprès d'un juge d'instruction, est la conséquence de la déposition de l'ancien ministre de la Défense Charles Millon, mercredi, qui a accrédité l'hypothèse qu'une affaire de corruption lors de la campagne présidentielle de 1995 puisse être liée à cet attentat. >> Vous n’avez rien compris au Karachigate? Les explications ici Une porte-parole des familles des victimes, Sandrine Leclerc, s'est adressée directement à Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse. «Après nous avoir abandonnés, vous nous avez oubliés, vous nous devez maintenant des explications», a-t-elle dit. Attentat de Karachi: les propos de Sarkozy «sonnent comme un aveu» Karachigate.fr renvoyait sur le site de l'Elysée.

La blague n'aura pas duré longtemps.

Karachigate.fr renvoyait sur le site de l'Elysée

Ce lundi matin, si vous tapiez Karachigate.fr dans votre navigateur, le site vous redirigeait automatiquement vers... l’Elysée, comme le notait Pascal Riché, sur Twitter. Quelqu’un a donc acheté le nom de domaine, créant ensuite la redirection, mais difficile d'en savoir plus sur ce petit farceur, qui souhaite visiblement rester anonyme. Une plainte de «la présidence» Le lol fut cependant de courte durée puisqu'avant la fin de la matinée, en lieu et place du site élyséen, karachigate.fr renvoyait vers une page d'erreur indiquant «Ce nom de domaine n'est pas disponible.

Il a été enregistré via gandi.net et n'est pas encore utilisé». Mais dans l'après-midi, nouvelle redirection, vers un blog cette fois. «Renvoi abusif» L'auteur indique donc avoir supprimé sa redirection, «car il n'y a évidemment rien à voir entre ces plaisanteries exotiques et la présidence de la République». Contacté par 20minutes.fr, gandi.net n'était pas immédiatement joignable. O. Si vous n'avez rien compris au Karachigate. Un attentat à Karachi lié à des présumées rétrocommissions illégales, Edouard Balladur mouillé?

Si vous n'avez rien compris au Karachigate

Pour l'instant, l'enquête est surtout nourrie de soupçons et de témoignages mais aucune preuve ne vient étayer formellement la piste de l'affaire d'Etat. Pour ceux qui ont loupé les épisodes précédents, 20minutes.fr fait le point. Attentat à Karachi: D'abord la piste Al-Qaïda puis pakistanaise En 2002, un attentat tue 14 personnes à Karachi, au Pakistan, dont onze Français de la Direction des chantiers navals (DCN) qui travaillaient sur la construction de sous-marins vendus à Islamabad. Dans un premier temps et jusque récemment, la piste d'un acte terroriste d'Al-Qaïda est privilégiée par la justice française.

Quel est le contrat en question? Affaire Karachi: le juge Van Ruymbeke aurait mené une perquisition au ministère de Budget. Un pavé dans la marre.

Affaire Karachi: le juge Van Ruymbeke aurait mené une perquisition au ministère de Budget

Le juge Renaud Van Ruymbeke a perquisitionné récemment au ministère du Budget à Bercy où il aurait saisi des notes sur les «montages financiers opaques» mis en place autour du contrat de vente de sous-marins Agosta au Pakistan, affirme mardi Le Parisien/Aujourd'hui en France. «Des documents extrêmement intéressants» «Il y a une dizaine de jours, dans la plus grande discrétion, le juge Renaud Van Ruymbeke a perquisitionné la Direction générale des Impôts, au ministère du Budget à Bercy», affirme le quotidien.

«Lors de sa perquisition, le juge du pôle financier aurait mis la main sur des documents "extrêmement intéressants"», écrit Le Parisien qui précise qu'il «s'agirait de notes manuscrites, non signées, datées de fin 2006». >> Les protagonistes en images, c'est par ici Cette information, assure le Parisien, «a tout d'une bombe à retardement». Karachi: un témoin clé admet l'arrêt des rétrocommissions sans lien avec l'attentat. L'ex-cadre supérieur de l'armement, Michel Mazens, témoin clé dans l'affaire de Karachi, admet l'arrêt des rétrocommissions mais sans «lien» avec l'attentat de 2002 dans une interview publiée par Libération lundi.

L'ancien président de la Société française d'exportation de systèmes avancés (Sofresa) estime qu'il y a eu une «exagération» et une «surinterprétation» de ses propos, selon Libération. «Sa mise au point diminue le bien-fondé d'une plainte visant Jacques Chirac, un peu vite accusé d'avoir, en stoppant les rétrocommissions, entraîné l'attentat sept ans plus tard», écrit aussi le quotidien. Attentat de Karachi: l'appel du parquet, une «menace» pour l'enquête. Le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Jérôme Cahuzac, a estimé dimanche que la principale «menace» qui pesait sur l'enquête du juge van Ruymbeke dans l'affaire Karachi résidait dans un appel du parquet de Paris du 7 octobre dernier.

A cette date, le ministère public avait fait appel de la décision du juge parisien d'enquêter sur d'éventuelles rétrocommissions liées à la vente de sous-marins au Pakistan en 1994, un recours qui fait peser «une menace d'annulation» sur la procédure, a déploré Jérôme Cahuzac sur Europe 1. Attentat de Karachi: L'ordinateur portable du rapporteur de la mission d'information parlementaire a été volé. Une affaire qui sent décidément le souffre. Après le refus de Bernard Accoyer de transmettre des documents à la justice, c’est le rapporteur de la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi, Bernard Cazeneuve, qui s’est fait voler son ordinateur portable, révèle Le Point.

>> Pour tout savoir sur le Karachigate, c’est par ici Le vol a eu lieu il y a un an, le 26 novembre 2009, dans son bureau de la communauté urbaine de Cherbourg, dont le député PS de la Manche est le président. Mais cela n’avait jamais été rendu public. Karachi: «Libération» lie des rétro-commissions au financement de la campagne de Balladur. La campagne présidentielle d'Edouard Balladur de 1995 aurait reçu 10 millions de francs provenant de commissions versées sur un contrat de vente de sous-marins au Pakistan auquel s'intéresse un juge antiterroriste enquêtant sur l'attentat de Karachi en 2002, avance Libération à paraître lundi. L'enquête sur cet attentat qui fit 14 morts, dont 11 salariés de la Direction des constructions navales (DCN) le 8 mai 2002 à Karachi, a longtemps privilégié la piste Al-Qaïda, mais le juge Marc Trévidic l'a réorientée vers l'hypothèse de représailles pakistanaises après l'arrêt des versements de commissions attachées à ce contrat -signé en 1994 et baptisé Agosta- décidé par Jacques Chirac après son élection en 1995.

«Parfaitement infondées» Selon plusieurs rapports et témoignages versés au dossier, ces commissions, à l'époque légales, pourraient avoir donné lieu à des rétro-commissions illégales mais non prouvées à ce stade. Attentat de Karachi: Charles Millon reconnaît avoir bloqué le «versement des commissions» Du nouveau dans l’affaire de l’attentat de Karachi contre les intérêts français au Pakistan en 2002? En tout cas, les déclarations de l’ancien ministre de la Défense de Jacques Chirac, Charles Millon, sur le site Internet de «Paris Match» semblent étayer la thèse de l’affaire d’Etat, défendue désormais par les juges en charge du dossier. Dans ce cas, l’attentat qui avait coûté la vie à 14 personnes en 2002 pourrait avoir été commis en représailles à l’arrêt du versement des commissions par la France.

Interrogé sur le versement de ces commissions destinées à des intermédiaires pour la vente de trois sous-marins de la DCN au Pakistan, Charles Millon a reconnu avoir bloqué «le versement des commissions pouvant donner lieu à des rétrocommissions». Ces sommes sont en fait un pourcentage des commissions versées, qui sont reversées à des protagonistes de l’affaire… En l’occurrence, la campagne électorale d’Edouard Balladur de 1995 est citée.