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Interviews d'éditeurs : leur point de vue sur leur métier

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Thomas JALLAUD nous parle de son métier d'éditeur. Où Babelio rencontre l’éditeur et fondateur de la maison d’édition Kero. Depuis peu, en parallèle aux interviews d’auteurs, l’équipe de Babelio a décidé de rencontrer aussi leurs éditeurs.

Où Babelio rencontre l’éditeur et fondateur de la maison d’édition Kero

Pour comprendre ce en quoi consiste leur métier, s’enquérir de la spécificité de chaque maison, et grapiller quelques informations exclusives sur les prochaines publications. Philippe Robinet, fondateur des éditions Kero ouvre le bal. Compte rendu. Babelio: Kero est une toute jeune maison d’édition, quelle est la démarche qui vous a mené à créer cette maison d’édition, et pourquoi maintenant ?

Philippe Robinet: Justement parce que Kero est la contraction de kairos qui veut dire « le moment présent», « le moment de faire quelque chose » . « J’aime bien lire des livres exigeants, et j’aime aussi me distraire. Vous défendez un souci de transparence dans les chiffres entre les éditeurs et leurs auteurs, est-ce selon vous une des clés de la réussite du tandem auteur-éditeur ?

P.R. : Oui, la transparence est véritablement importante dans la relation de l’auteur à l’éditeur. Le métier d'éditeur - Rencontre à Besançon. L'interview de Jean Noël de Casanove, l'auteur et l'éditeur du jeu Président Balayeur Général. 1- Jean Noël de Casanove, vous êtes l'auteur du tout nouveau jeu "Président Balayeur Général".

L'interview de Jean Noël de Casanove, l'auteur et l'éditeur du jeu Président Balayeur Général

Quel est votre parcours personnel ? Jean Noël de Casanove : J'ai 45 ans aujourd'hui, je suis vétérinaire inspecteur depuis 20 ans et je navigue dans le milieu "para"-professionnel du jeu depuis maintenant 6 ans. Je ne sais pas exactement comment m'est venue cette marotte, mais je me suis rendu compte qu'elle a régulièrement fait surface dans ma vie. Grâce à mes nombreux frères et soeurs, j'ai pu beaucoup joué dans mon enfance. Nos jeux comprenaient évidemment les classiques Monopoly, Risk et autres Cluedo, sans oublier les échecs, les dames ou Othello, découvert sur le tard. Le deuxième jeu développé s'est trouvé être un jeu de stratégie abstrait qui reposait sur des conquêtes de territoires. Entre-temps - c'est peut-être ma crise de la quarantaine - d'autres jeux sont apparus. Créer un jeu qui intéresse les gens et commercialisable, en serais-je capable ?

Interview éditeur: La Dernière Goutte - La création de notre webzine m’a ouvert les yeux sur tout un microcosme d’éditeurs et d’auteurs que je ne connaissais pas jusque là.

Interview éditeur: La Dernière Goutte -

Dans ce monde obscur où le talent côtoie l’audace, où le culot est souvent un gage de qualité et le génie créatif une exigence, un éditeur brille par son catalogue, mettant en avant des auteurs aussi atypique qu’intrigant. Fort d’une collection de plus de 30 publications, la maison d’éditions La Dernière Goutte fait son bonhomme de chemin et surtout fait de plus en plus de bruit, et ce n’est pas le récent lancement de la collection « Fonds noirs » qui va me faire mentir !

1/ Qu’est-ce qui vous a décidé à sauter le pas et à créer votre maison d’édition? 2/Pourquoi avoir choisi de travailler dans ce domaine? 3/ Quelle est votre politique/ligne éditoriale? 4/ Comment choisissez-vous les textes, les auteurs avec lesquels vous allez travailler? 6/ Un coup de projecteur sur une sortie plus ou moins proche? 7/ Quel(s) texte(s) auriez-vous voulu publier? Interview de l'éditeur Philippe Sollers : "J'ai anticipé le fait que la lecture allait disparaître" A la tête de la collection L’Infini chez Gallimard depuis vingt-quatre ans, et de sa revue éponyme, Philippe Sollers s’est imposé comme un découvreur d’auteurs (Cécile Guilbert, Régis Jauffret, Emmanuèle Bernheim, Catherine Cusset…) qui ont fait leur chemin depuis.

Interview de l'éditeur Philippe Sollers : "J'ai anticipé le fait que la lecture allait disparaître"

Aussi exposé qu’amoureux de l’ombre et de sa poésie, Sollers, né en 1936, raconte aussi la revue Tel Quel, Barthes et Lacan, Bataille, tout en décrivant son parcours d’éditeur, dans le petit bureau aux murs couverts de livres qu’il occupe chez Gallimard. Et radiographie, fume-cigarette aux lèvres, plus de cinquante ans d’histoire de l’édition et de la littérature françaises. Quand et pourquoi êtes-vous devenu éditeur ? Philippe Sollers – Quand je me suis rendu compte, après avoir eu un très grand succès (avec Une curieuse solitude, 1958 – ndlr) très jeune, à 22 ans – ça me paraissait très suspect -, qu’il fallait infiltrer le système de la publication. Vous avez d’abord commencé à publier Tel Quel… Ça retombe en pluie fine.